Tandis que Raïmon et Kotobuki continuent leur route à la rechercher d’un emploi, nos deux héros se retrouvent impliqués dans une sombre affaire d’attentats. La résistance Teki, sème le trouble dans le petit village où seraient autrefois apparues les « ailes »… A cause d’un mauvais concours de circonstances, Kotobuki est suspectée de faire parti de ce groupe de résistants. Pour prouver son innocence, la jeune fille va devoir s’infiltrer au sein du groupe de rebelles. Mais tout cela ne serait-il pas plutôt une sombre manipulation de Tôya, l’ancien supérieur de Raïmon ?

Si le premier tome de Ceux qui ont des ailes pouvait paraître introductif, on rentre avec ce second volume dans le vif du sujet ! Peu à peu, Natsuki Takaya dévoile les enjeux politiques de son histoire, en prenant le temps d’expliquer plus en détail le contexte sociopolitique de son monde futuriste. Du même coup, le propos prend des dimensions clairement écologiques. A côté de cela, le voile va être levé sur le passé de Kotobuki. Avec beaucoup de justesse, Natsuki Takaya prône alors l’ouverture d’esprit, le dépassement de soi et la tolérance. Des thématiques qu’on retrouvera, quelques années plus tard, dans Fruits Basket…